​Associer l’acquisition de connaissances avec celles de compétences personnelles et sociales

L’adolescence représente une période de grands changements dans la vie d’un jeune. Les programmes reconnus comme efficaces dans la prévention des addictions associent l’acquisition de connaissances et de compétences en travaillant notamment sur :

• La dénormalisation de la consommation de produits psychoactifs chez les jeunes (tous les jeunes n’expérimentent pas les produits) ;

• La perception des avantages et des inconvénients ;

• Les attentes liées à la consommation du produit (qu’attend-on du produit lorsque l’on consomme ?) ;

• Les influences sociales liées à la consommation (par l’entourage familial, les amis, les médias, etc.) ;

Ces différents thèmes sont abordés lors de cette journée à Antéia à travers les activités pédagogiques.

 

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Sensibiliser les jeunes à la vulnérabilité particulière du cerveau de l’adolescent

Le cerveau de l’adolescent, encore en cours de développement est plus sensible que celui des adultes aux consommations de substances psychoactives : l’addiction au tabac se produit plus rapidement, une consommation massive et rapide d’alcool pourra avoir un impact à long terme, de même qu’une consommation régulière de cannabis peut engendrer un syndrome « amotivationnel ». La connaissance de ces effets est un élément important dans la prévention des addictions.

 

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Réduire l’exposition des jeunes aux produits psychoactifs

La disponibilité des produits a un impact sur sa consommation. Or, malgré la loi Evin, l’exposition des jeunes aux produits est constante, d’après leur propre perception : entourage familial, abord des établissements, images auxquelles ils sont exposés quotidiennement (films, séries, réseaux sociaux...). L’accès aux produits est assez aisé, y compris pour le cannabis, substance illicite. Ce contexte est incitateur pour expérimenter les produits. Si certaines actions ne peuvent être menées dans le cadre de ces journées (faire respecter l’interdiction de vente de tabac et d’alcool aux mineurs par exemple), d’autres peuvent contribuer à limiter l’influence de l’exposition, comme mieux comprendre et analyser les stratégies publicitaires des industriels du tabac et de l’alcool.

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Références

Chyderiotis S, Le Nézet O, Janssen E, Brissot A, Spilka S. L’usage de la cigarette électronique chez les adolescents en France : où en sommes-nous ? ADSP, sept. 2019

ESCAPAD Flash, 2019

Obradovic I, Représentations, motivations et trajectoires d’usage de drogues à l’adolescence (ARAMIS), OFDT, décembre 2017

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